Les Saintes, entre terre et mer, nous offrent une grande diversité d’animaux. Invertébrés ou vertébrés, à poils ou à plumes, petits ou grands, sur terre ou dans les airs. En voici quelques uns.
Près des mares, de superbes libellules :
et cachées dans la végétation, des jolies sauterelles :
et quand parfois il pleut, les escargots partent en promenade :
dans le genre particulier, vous verrez un peu partout, des Bernard l’hermite terrestres :
Dès que la nuit ou la pluie tombe, l’air se remplira de chants aigus. Et non ! Ce ne sont pas des oiseaux mais des petites grenouilles ! En période de sécheresse, elles envahissent cuisines et salles de bains à la recherche d’humidité.
Dans le même genre mais beaucoup plus grand : le crapaud buffle que vous verrez uniquement la nuit.
Ne chassez pas les geckos, même s’ils vivent chez vous : ils sont nos plus grands amis pour la lutte contre les moustiques ! Vous les verrez dès la nuit tombée.
la journée, les lézards curieux, appelés ici : anolis, remplacent leurs cousins nocturnes :
Dans le même genre mais un peu plus impressionnants : de nombreux iguanes. Ils sont souvent cachés dans les hauteurs des arbres, ou, comme au fort Napoléon, apprivoisés, ils se promènent à même le sol. Végétariens, ils sont sans danger.
Dans les airs, les arbres, près des fleurs et des plages, de nombreux oiseaux :
Attirés par les fleurs rouges, des colibris viennent butiner dans le jardin :
et par le sucre de canne en poudre, (pensez à ravitailler la calebasse de la terrasse), des sucriers :
Très fréquente, la tourterelle côtoie volontiers le monde civilisé et se promène dans le village.
Plus discret, en couple dans les bois, le rapace : faucon crécerelle des Amériques, appelé aux Saintes : gli-gli.
Petit échassier, le Kyo (cri qu’il fait quand il s’envole), est un excellent pêcheur. Vous le trouverez au bord des mares ou sur les plages.
Le crabier, comme son nom l’indique mange des crabes. Échassier plus grand que le kyo mais aussi plus craintif, il fréquente les plages à la tombée de la nuit.
Encore un échassier souvent nommé à tord pique-bœuf. C’est en fait un héron garde-bœuf. Vous le verrez souvent près des vaches ou dans les jardins lorsque les Saintois tondent les pelouses. Ils raffolent des petits animaux vivant dans l’herbe et la terre.
La frégate, grand oiseau marin surnommée par les Saintois la « mal-finie » (ses plumes se gorgeant d’eau, si elle tombe à la mer, elle se noie), escorte souvent les pêcheurs pour attraper les poissons rejetés à la mer. On reconnait le mâle à sa gorge rouge écarlate.
Le fou brun est sans aucun doute le roi de la mer. Très habile dans les airs, capable de plonger pour attraper un poisson, il doit se battre contre les frégates qui jalousent ses proies.
L’acrobate du ciel et de la mer, le pélican plane au dessus de la mer et fonce en piqué, tête la première dans les bancs de kayus et de pisquettes qui se massent en bancs près des côtes ou des plages.
Les cabrits (ici on prononce le « t »), sont très présents sur l’île. Ils sont sensés être en enclos mais beaucoup se promènent en liberté. Méfiez-vous d’eux : ils sont capables de vider votre sac à la recherche d’une friandise…
Vous rencontrerez quelques rares et superbes vaches dans les prés.
Dans le genre un peu inquiétant, il existe aux Saintes des scolopendres : mille pattes qui peuvent atteindre 10 cm (corps aplati avec des pattes de chaque côté se déplaçant comme un serpent)
et des scorpions :Leur morsure ou piqure est douloureuse. Au cas où vous vous feriez piquer, appliquez un glaçon ou frottez 3 herbes différentes sur l’endroit touché. La douleur s’estompera après quelques minutes.
Sur la route du chameau et de la trace du Fort Caroline, vous pouvez croiser le chemin d’une couleuvre qui heureusement ne présente aucun danger.Ces trois animaux ne sont pas très nombreux et très craintifs, il se peut que vous n’en voyiez aucun lors de votre séjour.